La SNCF était naguère un bel outil. Elle le reste encore, pour une part, grâce au TGV.
Mais les cheminots, entraînés par la CGT, ont vraiment trop tiré sur la ficelle: grèves incessantes, retraite anticipée, justifiée naguère par les locomotives à vapeur, horaires ridiculement chiches, comité d’entreprise obèse, emploi garanti à vie.
Aujourd’hui, les trains sont sales, je ne parle pas des WC, les arrêts incessants pour des causes mystérieuses, les horaires de moins en moins respectés, le personnel négligeant.
Ce gouffre d’argent dépensé pour un service médiocre, comme dans un service public déclinant (voir les collectivités locales qui embauchent à tour de bras et ont un absentéisme record!), c’est autant de taxes sur l’emploi, qui sont une des causes de notre désindustrialisation et de la ferméture de nos PME.
J’entends qu’il faut taxer le capital et surtout les transactions financières: certes, mais il faut le faire au mpins au niveau européen, faute de quoi les investisseurs quitteront la France.
Le travail n’est plus une fierté, hélas!
Je pense à ce chef d’entreprise, travaillant nuit et jour pour gagner des parts de marché et développer l’emploi, qui disait « Regardez ce que dit la CGT et faites le contraire! Vous êtes sûr d’être dans le droit chemin! »